Certifier notre approvisionnement agricole
Nous engageons nos territoires à adopter des pratiques agricoles plus responsables et durables. Aujourd’hui, 79% de nos matières premières agricoles sont certifiées : « HVE » ou « Bio » pour les raisins, « Rainforest » ou « GLOBAL G.A.P » pour les oranges, « Bonsucro » pour la canne à sucre, « Bio », « SQC » (Scottish Quality Crop) ou « Salmon Safe » pour l’orge).
• 100% des terroirs engagés dans des certifications agricoles d'ici 2025.
Convertir nos domaines à l'agroécologie
Nous améliorons la résilience de nos terroirs par le déploiement de méthodes culturales issues de l’agriculture agroécologique, qui place la santé des sols et la biodiversité au cœur des écosystèmes. Aujourd’hui, tous nos domaines propriétaires sont engagés dans cette démarche.
• 100% de nos domaines convertis à l'agroécologie d'ici 2030.
Accélérer la transition agroécologique à l'échelle de nos terroirs
Nous veillons à accompagner nos partenaires agricoles pour donner vie à notre engagement. Notre enjeu est désormais de déployer plus largement les pratiques agroécologiques et d’embarquer tous nos partenaires agriculteurs et viticulteurs dans cette transition. L’ensemble de nos Maisons forment leurs partenaires agricoles à ses nouvelles pratiques agricoles.
• 100% de nos agriculteurs et viticulteurs directs formés dans des pratiques agroécologiques d'ici 2030.
Biodiversité, un enjeu clé pour la pérennité de nos terroirs
La biodiversité est la clé de voute des terroirs dont sont issus nos produits. L’ensemble des Maisons du groupe agit pour préserver la biodiversité au plus proche de son terroir. Ces actions prennent des formes variées, sur nos terres comme dans les communautés alentour : plantation de haies, cartographie d’espèces invasives, soutien à des projets de réhabilitation de forêts, diagnostic de la biodiversité présente sur un site de production…
• 100% des Maisons mène au minimum une action en faveur de la protection de la biodiversité d'ici 2025.
• 100% de nouveaux fûts issus de forêts gérées durablement d’ici 2025 (vs 94% en 2023/24).
Le Domaine des Hautes Glaces – incubateur de pratiques agroécologiques et régénératives
Le Domaine des Hautes Glaces, situé au cœur du Trièves dans les Alpes, est une ferme-distillerie alpine conjuguant savoir-faire français (en distillant sur des alambics charentais) et ingrédients issus des terroirs locaux. Ses approvisionnements d’orge, de seigle et d’épeautre (issus de l’agriculture biologique) proviennent exclusivement des terroirs alpins de la région.
En pointe sur les sujets d’agriculture régénérative, le Domaine est engagé depuis 2009 dans des pratiques plus respectueuses de la vie des sols : rotation des cultures, couverts végétaux, aucun intrant de synthèse et agroforesterie. Cette exigence environnementale est un atout fort pour cette Maison, reconnue pour sa qualité.
« Il ne suffit pas qu’un spiritueux soit bon à boire, encore faut-il qu’il soit bon à penser » Frédéric Revol – Paysan-Agronome & Fondateur du Domaine des Hautes Glaces.
Le Domaines des Hautes Glaces est aujourd’hui considéré comme un véritable incubateur au sein du Groupe, grâce à sa taille et son agilité. On y fait renaître des savoir-faire pluri-centenaires locaux, céréaliers et artisanaux, jusqu’à l’alambic chauffé par un brûleur à granulés de bois, réalisé par un chaudronnier local.
Le Domaine des Hautes Glaces ouvre ainsi la voie afin d’échanger et de partager ses bonnes pratiques avec l’ensemble des Maisons du Groupe.
Bénéfices des pratiques agroécologiques sur la santé des sols à la Barbade
Conseillée par Emmanuel Bourguignon, un expert reconnu en écologie des sols, la Maison Mount Gay travaille à la conversion de son domaine depuis 2019 : sa couverture permanente, un travail mécanique plus respectueux, l’utilisation exclusive d’engrais organiques, la plantation d’arbres et d’arbustes en bordure de parcelles ont permis d’améliorer la structure des sols et d’accroître leur fertilité.
Depuis la mise en place de ces pratiques, le taux de matière organique a augmenté de 30% dans les parcelles cultivées et les sols ne sont plus autant érodés lors de la saison des pluies.
Westland - préserver les chênes de Garry
En 2020, Westland a noué un partenariat avec Forterra autour de la préservation des chênes de Garry. Westland a ainsi planté 600 chênes sur une parcelle de 4 hectares dans la réserve naturelle Schibig Lakeview, proche de la distillerie. Depuis, 250 arbres ont atteint un stade correct de maturité. Les collaborateurs de Westland participent bénévolement à l’entretien et à la surveillance des parcelles afin de garantir un taux de survie élevé des jeunes chênes.
« Travailler avec l’équipe de Forterra est un plaisir absolu. La mobilisation du groupe met en lumière un véritable amour de la terre ; quelque chose de si tangible que cela nous incite à aller plus loin. Nous leur disons merci. Merci de parcourir ce chemin avec nous. »
Matt Hofmann – Créateur de la Distillerie Westland
L’objectif est d’atteindre un taux minimum de 40% de survie des chênes.
Metaxa, cultiver l’exception dans un écrin de biodiversité
Depuis 1888, la maison Metaxa produit un spiritueux grec brun d’exception, produit à partir d’un assemblage de distillats de vin et de vins de Muscat vieillis. La préservation de la biodiversité locale – unique – lui est aussi chère que vitale.
Car Metaxa est née dans un cadre extraordinaire, l’ile de Samos. Située dans la chaleur de la Méditerranée orientale, entourée d’une mer d’un bleu profond, Samos est une île grecque à la végétation luxuriante et aux vignobles mondialement connus depuis l’époque des commerçants de la Grèce antique.
SAMOS – UNE OASIS DE BIODIVERSITÉ
Cette île abrite l’une des plus importants viviers de biodiversité de toute la Méditerranée : des milliers d’oiseaux migrateurs et locaux, des centaines d’espèces de mammifères et de reptiles, dont de nombreuses espèces rares et menacées, mais également plus de 1 500 espèces de plantes, dont 60 espèces d’orchidées.
Cette biodiversité riche et variée est essentielle pour la culture du raisin : un vignoble d’exception de seulement 1 600 ha dont les vignes sont soignées et récoltées à la main.
Alors, pour donner du corps à son engagement, la Maison signe en 2022, à l’occasion de la Journée de la Terre, un partenariat avec la Société Ornithologique Hellénique. Son but ? Agir pour la protection de l’avifaune et de la nature de l’île. Les missions incluent de répertorier les différentes espèces d’oiseaux, d’identifier l’ensemble des menaces à la biodiversité et de développer des leviers forts de sensibilisation auprès du public local.
Cet enjeu de préservation façonne également la raison d’être de la nouvelle Maison de la marque, Metaxa Liknon, installée au cœur du vignoble de Samos.
« Avec LIKNON, nous voulons ancrer Metaxa plus profondément dans son héritage, au cœur de ses racines. Nous agissons de manière responsable en faveur d’un avenir durable : nous préservons notre précieux Terroir, nous sommes connectés avec les communautés de l’île et nous offrons une expérience inattendue de l’hospitalité grecque. »
Dorothée Hériard Dubrueil, Directrice Générale de la Maison Metaxa.
Mesurer l'impact de nos pratiques agricoles sur les sols
Les sols représentent la pierre angulaire des écosystèmes agricoles dans lesquels sont produits nos vins et spiritueux. Mieux les connaître et mieux connaitre l’impact de nos pratiques sur leur état est donc clé pour pouvoir les préserver et renforcer leur résilience.
Avec l’aide d’experts comme Emmanuel Bourguignon ou Genesis, agence de notation de la santé des sols, nos maisons caractérisent la santé de leurs sols en fonction des pratiques et suivent l’évolution induite par le déploiement de l’agroécologie, notamment la quantité de carbone stocké.
• Cartographier la santé de nos sols pour mesurer l’impact de l’évolution de nos pratiques agricoles, notamment sur la biodiversité et le carbone.
Validation d'une trajectoire FLAG avec le SBTi
Nous travaillons sur la mesure du carbone dans le sol et sur la mise en place d’actions de séquestration dans les terroirs du groupe. Nous avons été parmi les premiers à définir une trajectoire Forest Land and Agriculture, une initiative du Science Based target Initiatives afin de prendre en compte plus spécifiquement les émissions de carbone liées aux activités agricoles mais aussi les possibilités de séquestration.
• 30% de réduction des émissions CO2eq liées au travail du sol d'ici 2030/31 (vs 2020/21) incluant des actions de stockage de carbone dans les terroirs du groupe.
Nos sols, le coeur de nos terroirs
Les sols sont au cœur de nos terroirs et de nos produits et leur préservation passe par une meilleure compréhension de leurs caractéristiques. C’est pourquoi le groupe étudie les sols de ses terroirs grâce à l’expertise d’Emmanuel Bourguignon, Docteur en science en microbiologie et écologie du sol.
Cette collaboration, initiée sur nos terroirs de Mount Gay, s’est rapidement poursuivie sur les Domaines Rémy Martin, dans le cadre d’essais en agroécologie, dans le but d’adapter nos pratiques au type de sol et à ses besoins. Emmanuel Bourguignon est intervenu en parallèle chez 8 partenaires viticulteurs de la Maison Rémy Martin. Une à deux fosses pédologiques ont été creusées chez chacun d’entre eux, afin d’observer l’enracinement des vignes, le type de sol en profondeur et la structure du sol.
Ces travaux de terrain ont permis d’identifier les principales problématiques auxquelles nos sols de Grande et Petite Champagne peuvent être confrontés : compaction, enracinements des vignes superficiels, manque de matière organique… Ils viennent compléter les notations de la santé des sols effectués par l’agence Genesis et permettent de mettre en place des pratiques adaptées sur ces parcelles, visant à améliorer la qualité des sols : mise en place de couverts végétaux, conservation d’enherbements naturels ou encore choix d’une fertilisation plus organique. Des résultats sont déjà visibles sur certaines parcelles, avec, par exemple, une augmentation de la vie du sol constatée.
Ce travail sur les Domaines Rémy Martin et chez nos viticulteurs pionniers servent de base à un programme d’accompagnement plus large des partenaires viticulteurs de la Maison Rémy Martin, le pacte Centaure.
Nos sols comme puits de carbone ?
Les sols représentent un des plus grands stocks de carbone à l’échelle de la planète. Une agriculture plus respectueuse des sols et de la biodiversité peut non seulement réduire ses émissions de gaz à effet de serre mais également contribuer à séquestrer durablement du carbone dans les sols et combattre ainsi le changement climatique. Comment ? en maximisant la photosynthèse qui prélève le carbone de l’air pour produire de la biomasse et en limitant au maximum le travail du sol.
Les sols comme solution au changement climatique, c’est ce que promeut l’initiative 4 pour 1000, initiative internationale lancée par la France à l’issue de la COP21 en 2015. Cette initiative fédère les acteurs volontaires du public et du privé autour de la mise en place d’actions concrètes pour le stockage du carbone dans les sols. Le Groupe Rémy Cointreau est partenaire de cette initiative qui fait écho au déploiement de pratiques agroécologiques à travers l’ensemble de ses terroirs.
Partenaire du projet 4Pour1000
Nous révélons le plein potentiel des sols comme puits de carbone et donc comme solution au réchauffement climatique.
• Prendre part à des initiatives sectorielles à fort impact, telles que le projet 4Pour1000 qui vise à déployer des actions de stockage de carbone dans les sols à grande échelle.
Identifier des variétés adaptées au changement climatique et aux maladies
Nos Maisons ont noué des collaborations avec des instituts de recherche reconnus et investissent dans des programmes de R&D afin d’identifier et d’éprouver sur le terrain de nouvelles variétés résilientes vis-à-vis du changement climatique et des maladies, pour l’ensemble de nos matières premières agricoles.
• identification de variétés climato et maladies résistantes dans 100 M % de nos terroirs d’ici 2030.
La haute technologie au service de la durabilité de nos terroirs
Nous développons une agriculture de précision en faisant de la technologie une solution protectrice, en soutien des savoir-faire des hommes.
• Accompagner les agriculteurs dans la transition agroécologique en les aidant dans leur prise de décision au quotidien et la réduction des intrants
La viticulture de précision à Cognac avec l’utilisation d’outils d'aide à la décision
De 2018 à 2023, les Domaines Rémy Martin ont mené, en lien avec L’Institut Français de la Vigne et du Vin, un ambitieux projet visant à diminuer drastiquement l’usage des produits phytosanitaires de synthèse, le projet BEE. Ce projet combinait des mesures prophylactiques (gestion de la vigueur) et le développement de règles de décisions innovantes pour permettre une protection efficace, tout en ayant recours exclusivement à des produits de biocontrôle ou autorisés en agriculture biologique.
Les résultats encourageants obtenus sur cette parcelle d’essai d’1 ha ont incité la filière cognac à mettre en place un réseau de parcelles basées sur les mêmes stratégies phytosanitaires. Ce réseau, le réseau LUMA, coordonné par le BNIC, regroupe aujourd’hui 23 parcelles sur tout le territoire de l’appellation. Il a permis de mettre en avant la nécessité d’un conseil de qualité et d’outils d’aide à la décision pour permettre un recours plus important aux produits de biocontrôle et ainsi limiter les intrants de synthèses.
Des anciennes variétés d’orge, nouvelles sources de résilience
C’est bien l’idée derrière le partenariat entre le CIRAD de Montpellier et le Domaine des Hautes Glaces qui testent depuis plusieurs années de vieilles variétés d’orge. L’objectif ? Apporter de la diversité génétique au champ pour faire face aux variations climatiques. Des variétés anciennes alpines mais aussi du Maroc, du Tadjikistan, d’Espagne ou de Californie sont mises en observation pour anticiper un climat plus sec et plus chaud.
Soutenir la recherche pour protéger les orangers et bigaradiers
Le HLB (huanglongbing)– ou la maladie du Dragon jaune – est une bactérie véhiculée par un insecte. Menace majeure pour les plantations d’agrumes à travers le monde, le HLB s’attaque aux arbres, provoquant la chute prématurée des feuilles, un retard de croissance des fruits et le pourrissement des racines. Aucun traitement n’existe à ce jour.
La Maison Cointreau co-finance – avec la maison Campari – un programme de recherche mené par le CIRAD de la Guadeloupe qui se focalise sur des techniques naturelles pour limiter l’impact de la maladie : utilisation de porte-greffes tolérants, pilotage de l’irrigation, travail du sol… De plus, afin de contribuer à la diversité génétique des orangers et des bigaradiers – et ainsi contribuer à leur préservation – la Maison Cointreau a choisi de soutenir un programme de recherche de l’INRAE et un conservatoire de citrus à San-Giuliano en Corse qui rassemble près de 1200 espèces.