Préserver nos terroirs

Préserver nos terroirs et promouvoir nos sols comme une solution au réchauffement climatique

Les enjeux RSE de Rémy Cointreau s’articulent autour de 10 objectifs de développement durable (ODD) définis par l’ONU

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Chez Rémy Cointreau, chaque produit est l’expression de nos terroirs : un sol singulier, un climat unique, une biodiversité spécifique. Nous sommes engagés à préserver ces écosystèmes fragiles et à perpétuer nos savoir-faire, construits au fil des générations, pour élaborer des champagnes et spiritueux d’exception. Des sols régénérés, alliés à une biodiversité florissante, sont plus résilients et peuvent contribuer à la lutte contre le changement climatique. C’est pourquoi nous déployons des pratiques agroécologiques avec l’implication de nos agriculteurs et de nos communautés locales.

Nos engagements :

  •  Accélérer la transition agroécologique à l’échelle de nos territoires
  • Promouvoir nos sols comme puits carbone dans la lutte contre le réchauffement climatique
  • Investir en recherche et développement pour préserver durablement nos terroirs et leurs spécificités

Encourager des méthodes de culture responsables

A Cognac, dès 2007, les Domaines Rémy Martin étaient certifiés Agriculture Raisonnée.
En 2012, ce sont les tout premiers en France à avoir obtenu le niveau 3 de la certification Agriculture à Haute Valeur Environnementale (AHVE), délivrée par le ministère de l’Agriculture qui s’inscrit dans une démarche d’agriculture globale : pratique du métier, prise en compte globale de l’environnement de la vigne, des conditions météorologiques, de la topographie du terrain, de l’humidité ou encore de l’hydrographie. L’ambition de la Maison Rémy Martin est de diffuser plus largement ces bonnes pratiques, d’en assurer la mise en œuvre, de l’évaluer et de faire de sa Coopérative, l’Alliance Fine Champagne, un moteur de cet élan interprofessionnel.
Pour cela, la Maison organise des rencontres pour encourager les viticulteurs coopérateurs de l’Alliance Fine Champagne à s’engager dans une agriculture à Haute Valeur Environnementale (HVE) et à accélérer la construction d’une filière Cognac durable. Ces réunions d’informations renforcent le lien privilégié avec les délégués de la coopérative, les bouilleurs de profession, et les viticulteurs de la région. Les viticulteurs peuvent y faire le point sur leurs pratiques environnementales et sur l’optimisation de la qualité des eaux- de-vie (notamment dans le contexte d’un réchauffement climatique).

La majeure partie des exploitations adhérentes à l’AFC est déjà engagée dans la démarche : 99% des surfaces cultivées par les partenaires de la Maison sont engagés dans le processus (niveau 1 de la certification AHVE) et 48% de ces surfaces sont certifiées AHVE niveau 3, le plus haut niveau de certification.

À la Barbade, Rémy Cointreau intègre la préservation des ressources naturelles dans l’ensemble de ses activités. Mount Gay contribue à retrouver les savoir-faire d’origine de la culture de la canne à sucre. Tout en organisant une meilleure maîtrise de la matière première, le travail engagé par le groupe sur la redécouverte des spécificités locales de la canne est à l’origine d’une prise de conscience collective. Après le rachat de la distillerie Mount Gay, le groupe a acquis, en 2018, 134 hectares de terres de production de canne à sucre : il continue d’y expérimenter de nouveaux modes de cultures biologiques et de permaculture avec les conseils de spécialistes mondiaux de la culture des sols.

Afin de mesurer l’engagement environnemental des fournisseurs d’oranges, Cointreau a édité son propre référentiel interne « Agriculture durable », basé sur le référentiel HVE français. Un premier audit a été réalisé chez l’un de nos principaux fournisseurs et a permis de confirmer un réel engagement d’agriculture durable, qui a été complété par un plan de progrès.

Au Ghana, toutes les plantations d’oranges partenaires du groupe sont déjà certifiées Agriculture Biologique.
Cette action s’inscrit dans le projet « Orange & Terroir » lancé cette année. Ce projet s’articule autour de quatre axes principaux :

  • le déploiement de l’agriculture responsable et durable ;
  • la préservation de l’environnement ;
  • la construction de partenariats avec les fournisseurs, dans le modèle de la coopérative viticole AFC de Cognac ;
  • la recherche d’un référentiel international d’agriculture responsable et durable.

Sur ce dernier point, le référentiel GLOBAL G.A.P, dans son volet Fruit and Vegetables Certification pourrait être retenu. À terme, toutes les oranges à la base de la production de la liqueur Cointreau devront être issues de filières durables.

Entretenir les spécificités des terroirs et la biodiversité

Les actions de nos équipes d’Islay en Ecosse (PHD : Progressive Hebridean Distillers, qui regroupent les marques Bruichladdich, Port Charlotte, Octomore et The Botanist) contribuent à révéler les potentialités de leur terroir. La réimplantation de différentes variétés d’orge traditionnelle et la préservation du Bere Barley sont désormais à l’actif de la maison qui s’approvisionne également avec de l’orge produite au bord du Moray Firth, au nord-est de l’Écosse. Issue de l’agriculture biologique, la rotation des cultures y est respectée sur cinq récoltes, afin de préserver la fertilité du sol.

En 2019, 12 hectares de terre ont été acquis par PHD afin d’y développer des programmes d’études de pratiques d’agriculture durable. Ces parcelles de terre permettront aussi de tester différentes variétés d’orges.

Un « Croft Summit », associant également des représentants du Domaine des Hautes Glaces et de Westland, a été organisé fin 2018 à Islay afin d’échanger sur les différentes façons de cultiver les parcelles acquises, et ce de la manière la plus responsable possible.
Depuis cette année, la distillerie Bruichladdich est certifiée conformément à la législation de l’UE relative à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques (règlements CE n° 834/2007 et CE n° 889/2008 du Conseil).

En France, parce que la couverture forestière contribue à protéger la biodiversité par la sauvegarde d’habitats naturels, Rémy Martin est engagé en France, depuis près de dix ans, pour la préservation de la forêt à travers une opération de mécénat en partenariat avec l’Office National des Forêts (ONF).
Rémy Cointreau a participé à la replantation de plus de 115 000 plants de chêne.
Après avoir participé à la création d’un sentier forestier « Biodiversité » dans la forêt de la Braconne près d’Angoulême, Rémy Martin a participé à une opération de mécénat pour assurer l’avenir de la forêt domaniale de Moulières, dans la Vienne : le projet a permis le renouvellement forestier avec le reboisement d’une douzaine d’hectares de chênes plus résistants à la sécheresse.
Cette année, le groupe a financé deux opérations de mécénat portant sur le développement du chêne pédonculé. Un premier projet intitulé « Renessence » a pour but de créer un réseau d’îlots de plantation pour connaître la capacité d’adaptation au changement climatique du chêne pédonculé en Poitou-Charentes. Le second projet porte sur des travaux d’implantation de chênes pédonculés en forêt domaniale de Monnaie (49) afin de valoriser et préserver cette essence de chênes dans cette forêt.
Un accent tout particulier sera mis dans les années à venir sur le développement du chêne pédonculé, caractéristique de l’élaboration des cognacs Rémy Martin.

Rémy Martin a également renouvelé cette année son partenariat avec l’association « Un toit pour les abeilles ». Dix ruches sont installées en Charente, dans une zone de culture de chênes truffiers avec 40 hectares de fleurs en pourtour. Cela permet de produire un miel pur, qui est distribué à tous les collaborateurs en France. Chaque pot est accompagné d’un dépliant pédagogique sur l’importance de la protection des abeilles.
Les Domaines Rémy Martin, en partenariat avec la Chambre d’agriculture de Charente, procèdent à des semences d’engrais verts pour fertiliser naturellement les sols de vigne et ainsi favoriser la biodiversité. Des corridors écologiques sont mis en place sur les parcelles des Domaines et permettent à la faune, aux insectes, à la flore de réinvestir le milieu. La préservation des haies paysagères et les cultures de jachères fleuries contribuent également à stimuler le retour et l’activité des abeilles, essentielles au bon fonctionnement des écosystèmes naturels.

En Ecosse, la Fondation The Botanist a pour mission principale de travailler avec les habitants de l’île. L’objectif est d’améliorer la compréhension et la conservation de la diversité botanique locale.
La préservation des espèces est un élément vital de l’avenir de The Botanist, seul et unique gin de l’île d’Islay. Au total, vingt-deux plantes sont récoltées pour la distillation.
S’assurer que les récoltes des plantes de l’île sont faites de façon durable et responsable prolonge les efforts du groupe sur le territoire écossais, renforce la cohérence de sa politique et participe pleinement à la préservation de la biodiversité locale.

Aux Etats-Unis, Westland attache une attention très particulière aux différentes variétés de chênes. La société utilise une variété atypique de chêne, le Quercus garryana, pour le vieillissement de ses whiskeys. Ces chênes sont essentiels à la singularité de Westland et sont exclusivement issus des forêts locales. Au cours des deux dernières années, 600 Quercus garryana ont été plantés avec l’ambition d’en réintroduire 2 000 supplémentaires d’ici 5 ans.

Innover pour préserver l’essence des terroirs

Le Domaine des Hautes Glaces a fait le choix de développer et de faire connaître au monde des produits nés d’un projet de développement local, où les agriculteurs sont partenaires et engagés. La jeune marque du Groupe affiche fièrement son rapport au territoire, encourageant par exemple la rotation des cultures pour une meilleure vie des sols et de nouveaux équilibres fondés sur l’agroéconomie. La marque élabore une « gamme climatique » avec les agriculteurs locaux pour développer de nouvelles cultures d’orge, de seigle, d’épeautre, d’avoine et de triticale bio. La création de cette nouvelle filière rurale pour le whisky offre une nouvelle vision pour le territoire et son développement, et des débouchés pérennes à la conversion de fermes en agriculture biologique.

Le groupe explore et fait renaître des savoir-faire pluri-centenaires, loin des standards et des stéréotypes. Jusqu’à l’alambic, réalisé par un chaudronnier voisin, chauffé par un brûleur à granulés de bois. Le Domaine des Hautes Glaces met ainsi en avant la vérité des sols, des climats et des espaces.

De plus, depuis cette année, la distillerie du Domaine des Hautes Glaces est certifiée conformément à la législation de l’UE relative à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques (règlements CE n° 834/2007 et CE n° 889/2008 du Conseil).